Différence entre la barre de Para Powerlifting et la barre de l’Haltérophilie
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Connaissez-vous les différences entre une barre Paralympique de Para Powerlifting et une barre olympique d’Haltérophilie ? Saviez-vous même qu’il y a une différence ? Eh bien la réponse et dans le détail et peut-être non vu pour un novice et subtil pour un vétéran. Dans cet article, je vais vous expliquer les contrastes entre ces deux types de barres.
L’haltérophilie olympique se compose de deux mouvements : l’arraché et l’épaulé-jeté ( the snatch and the clean and jerk). En compétition, l’objectif est d’effectuer le mouvement le plus lourd possible. L’athlète obtient trois essais à chacune des deux mouvements et le total des essais les plus réussies détermine le résultat global. Le mouvement olympique est plus un test de la force explosive, de la puissance et de la technique d’un athlète.
Contrairement au Para Powerlifting, c’est un seul mouvement qui consiste en développer couché sur la bench press. Le concurrent abaisse la barre jusqu’à sa poitrine, puis la soulève à bout de bras jusqu’à ce que ces coudes soit verrouillés. Ceci constitue un « essai ». Après que chaque concurrent ait effectué trois essais, l’athlète ayant soulevé la barre la plus lourde est déclaré vainqueur.
LA BARRE OLYMPIQUE D’HALTEROPHILIE
En haltérophilie la barre utilisée dans les compétitions officielles existe en deux déclinaisons : les barres olympiques pour les hommes et les barres olympique pour les femmes.
Une barre olympique masculine mesure 2,2 mètres de long et pèse 20 kilogramme. Les manchons ont un diamètre de 50 mm et la tige a un diamètre de 28 mm et représente environ 1,3 mètre de la longueur totale de la barre.
1.2 moletage
Manchon chargeable de 415 mm
Roulements à aiguilles
20 kilogrammes
Diamètre de la barre 28 mm
La barre olympique féminine est légèrement plus courte à 2,1 mètres de long et pèse 15 kilogrammes. La barre est également légèrement plus mince à 25 mm d’épaisseur. Les barres olympiques féminines n’ont pas de moletage central.
1.2 moletage
Manchon chargeable de 320 mm
Roulements à aiguilles
15 kilogrammes
Diamètre de la barre 25 mm
Les barres olympiques ont quelques caractéristiques uniques. Le premier est l’élasticité de la barre. Les athlètes professionnels utilisent cette élasticité de la barre à leur avantage lors d’un mouvement.
Les barres olympiques doivent également avoir des manchons rotatifs lisses. Cette rotation sans effort est souvent obtenue en utilisant des roulements à aiguilles dans les manchons. Enfin, la qualité des barres olympiques est telle qu’elles doivent résister à des chutes répétées depuis des positions au-dessus de la tête.
LA BARRE PARALYMPIQUE DU PARA POWERLIFTING
Une barre de Para Powerlifting diffère d’une barre olympique en ce qu’elle est plus rigide, afin de mieux accueillir des poids plus lourds, et sans l’élasticité que l’on trouve dans une barre olympique, elle peut également être plus épaisse pour permettre d’ajouter plus de poids. Les concurrents que ce soit les femmes et les hommes utilisent les mêmes caractéristiques d’une barre.
La longueur totale globale ne doit pas dépasser 2200 mm, la distance entre les faces du collier ne doit pas être inférieure à 1310 mm, ni supérieure à 1320 mm. Diamètre de la barre ne doit jamais être inférieure à 28 mm ou supérieure 29 mm.
1.5 moletage
Manchon chargeable de 415 mm
Coussinets
20 kilogrammes
Diamètre de la barre 28-29 mm
Les marques sur la barre sont également légèrement différentes ; ou le moletage. Les marques de prise (anneaux) d’une barre de Para Powerlifting sont utilisées pour vérifier les positions légales des mains pour le développé couché, alors que les marques sur les barres olympiques ne sont en réalité que des points de référence.
Les barres de Para Powerlifting n’ont pas vraiment besoin que les manchons tournent aussi librement comme ils le font sur les barres olympiques, elles utilisent donc des bagues plutôt que des roulements.
En termes de profondeur de moletage ou d’agressivité, les barres de Para Powerlifting ont tendance à être plus profondes, plus tranchantes et plus grossières, et l’absence du moletage en milieu de la barre en raison de non utilisation de cette partie comme c’est le cas dans les mouvements du squat chez les powerlifters de l’IPF